Né à Paris en 1943, second d'une famille de neuf enfants, fils et petit fils de polytechniciens, Bruno Leclerc du Sablon est normalien (sciences).
Gréviste en mai 68, il se refuse à terminer les épreuves du concours de l'agrégation et devient chercheur en géophysique sous-marine à Columbia University (New-York). Il se marie en 1970, pendant son service militaire comme aspirant et enseigne de vaisseau au Bureau d'Études Océanographique de la Marine Nationale, à Toulon.
Il est ensuite cadre dans l'industrie de mesure chez Schlumberger, puis professeur de marketing à HEC et à l'Institut National du Marketing, consultant en créativité, Délégué aux Relations Industrielles (en Limousin et Poitou-Charentes) et PDG – fervent défenseur et acteur de l'innovation sous toutes ses formes, il est l'inventeur, entre autres, des services de messagerie vocale publics. Il termine sa vie professionnelle comme consultant en veille concurrentielle et technologique pour de grands groupes industriels et pharmaceutiques et recherche de sites pour l'énergie éolienne.
Divorcé puis remarié avec trois enfants – donc six enfants –, Bruno Leclerc fut plongeur sous-marin, pilote d'avion et de bateau, golfeur, alpiniste et jardinier de banlieue...
Clamartois depuis 1985 et retraité depuis 2003, il reste pilote de bateau, joueur de bridge, écrivain et poète. Multi-accidenté et rempli de ferraille (chute d'avion, d'immeuble, graves accidents de voiture...), il est atteint d'un cancer et croyant !
C'est après son dernier accident de voiture, en août 2005, que lui vient l'idée d'écrire, concrétisant une envie qui le tenait depuis longtemps : une collision de plein fouet à 130 km/h sur l'autoroute, avec une voiture arrêtée sur la bande d'arrêt d'urgence. « Je viens de tuer des gens ! » était sa dernière pensée au moment où il était certain de mourir aussi – comme le jour de son accident d'avion, en 1977. Il écrit alors des récits autobiographiques rassemblés dans un ouvrage, « Carcasses » : ce sont des 'fragments' de vie, une mosaïque d'épisodes de sa vie, sans ordre chronologique mais tous replacés dans l'actualité du moment – qui se lisent comme un roman – où il montre que ce n'est pas la carcasse qui fait l'homme – pas plus que l'habit ne fait le moine. Non, il faut regarder à l'intérieur et... aimer !
Puis vient le premier ouvrage racontant une histoire entièrement inventée : « Le tumulus », un roman sentimental se situant au bord des bassins de claires, en Charente-Maritime et comportant d'importantes références aux guerres de religion.
Inquiet, depuis longtemps, de l'avenir de la planète – son engagement en politique date des élections présidentielles de 1974 où il était aux côtés de René Dumont –, il publie, début 2007, l'essai : « La Terre en danger, le devoir de changer ! », fruit de son expérience et de ses réflexions sur l'énergie éolienne et les énergies renouvelables. Il y fait aussi une approche critique de la politique nationale en matière d'énergie et reprend, en guise de conclusion, une partie des commentaires formulés par la presse sur le film d'Al Gore, « Une vérité qui dérange », après sa présentation en France.
Au printemps 2007, dès après l'ouverture de son blog et dans le but de s'entraîner à une forme d'écriture qui soit seulement le fruit de l'imagination, il se lance à lui-même ce défi : écrire un polar sur son blog, jour après jour, en 50 jours. Ce fut « Coffiots : la fin des casses...? », commencé le 1er mai 2007 et terminé le 10 juin. Encouragé par l'enthousiasme des lecteurs pour cette farce policière – qui fut sélectionnée pour le « prix littéraire Alexandrie 2008 »–, il remet ça en octobre 2007, avec la suite du polar, mais en 30 jours cette fois : « Coffiots dans la 'Vlle Close' ».
Brisé dans son élan, pendant l'écriture du 3ème volume de la série, par le suicide d'un de ses fils, 34 ans, schizophrène, il a continué d'écrire des poèmes et des slams, publiant le second recueil de « Corps et âme » en juillet 2008.
D'autres livres et d'autres recueils de poèmes sont en préparation, mais, ayant fondé sous forme d'association selon la loi de 1901 « Les Éditions Keraban » en avril 2008, il consacre alors beaucoup de temps aux livres des autres dont il veut aider la publication, surtout les « récits de vie » des personnes qui ont été écartées de la vie 'ordinaire' par la maladie, le handicap, les accidents, le racisme et l'exclusion sous toutes ses formes.
Le décès de sa femme des suites d'un cancer en avril 2009 est encore un coup dur. Il quitte alors la région parisienne pour s'installer dans un petit village du Berry, où il continue d'écrire, d'animer Les Éditions Keraban, ainsi que des soirées de poètes et de slameurs dans les villages du Cher et de l'Indre.
Ses livres sont présentés sur son blog et l'étaient aussi sur le site des Éditions Keraban, mais l'association a été dissoute en novembre 2010 et ce site n'existe plus.
En novembre 2010 il quitte son village du Berry pour s'installer en Bourgogne et se rapprocher d'une amie de jeunesse estudiantine : et c'est encore par la poésie et le slam qu'il fait de nouvelles connaissances et participe à de nombreuses manifestations culturelles, en Côte d'Or et dans toute la Bourgogne.