Écrire une pièce sur le catharisme pouvait faire peur vu la somme de textes déjà produits sur le sujet. Cependant, Raymond Derynck réussit cette prouesse avec brio. L'ouvrage est enrichissant, bien écrit. J'en conseille vivement sa lecture.
Son évaluation :
Réponse de l'auteur au commentaire de Couperine :
Merci Couperine de votre lecture et de votre commentaire. Le but initial de cette écriture était de servir de support à une réalisation théâtrale collective. L'épopée cathare est une ossature formidable pour assoir les thèmes politiques, religieux et sociaux de l'émotion d'un groupe humain. L'écriture a donc tenté de conjuguer des séquences de personnages imaginaires, des mouvements de foule, de l'intimité, de la violence, et de la poésie partagée.
Il existe un blog où des photos et des musiques extraites de cette aventure sont consignées. Je vous en donne le lien ci-dessous. Vous trouverez dans ces pages l'illustration de l'enthousiasme et de la ferveur qui avaient présidé à la réalisation :
Les frémissements apocalyptiques auxquels nous assistons aujourd'hui de façon de plus en plus soutenue sont une sorte de continuation et d'affermissement du modèle que ces événements représentaient. Certes le catharisme avec son épilogue dans le sud de la France n'est pas la seule illustration de la mécanique violente et destructrice générée par l'espèce humaine. Cependant cette épopée du treizième siècle constitue une bonne synthèse où tout est dit de ce que nous aurions pu être et de ce que nous sommes.