Petite nouvelle relativement courte mais combien éprouvante. En effet, il est habituellement impossible de décrire sa propre mort et encore moins ses composantes émotionnelles... et pourtant, Eleken Traski à une manière bien à lui pour décortiquer les différentes phases de la mort de Joseph. Pour commencer, il décrit la perception de la blessure, en expliquant qu'il n'y a plus de douleurs et que Joseph ressent une sensation de paix et de plénitude... l'étape suivante est l'absence totale d'é... [lire la suite]

Réponse de l'auteur

L’auteur nous relate une lente agonie sur fond d’extermination, à l’issue d’un combat sanglant. Hélas, si ces massacres ne peuvent être qualifiés de fiction, notre chemin vers la camarde restera une énigme pour l’éternité. Eleken Traski nous fait cependant la description de cet itinéraire vers le trépas, avec une poignante réalité. J’émets cependant un petit bémol, ce texte aurait gagné dans une relecture plus approfondie, le verbe « être » est quelquefois (souvent) un peu malmené et la ponctu... [lire la suite]

Je ne pense pas que l'eheure était venue pour Eleken Traski, auteur que j'apprécie énormément, d'aborder ce thème puissant et éternel qu'est l'extermination de l'homme par son pire prédateur, l'homme. Et j'en suis encore plus désolée que l'annotation finale - cette sensation de bienheureuse insensibilité physique qui devient la nôtre quand nous entrons dans le pré-coma - prouve combien ce jeune auteur ressent souvent très "juste" et d'une manière qui lui est absolument personnelle. ... [lire la suite]

Conscience de la mort, conscience de cette torture qu'un régime totalitaire impose à ceux qui le gênent, c'est le coeur du coeur qui nous est ici livré.Un texte qui pourrait être puissant s'il était retravaillé. Ponctuation, conjugaison, trop de coquilles en gênent la lecture.Monsieur Traski, ne laissez pas dormir cette nouvelle. Elle mérite, vous méritez mieux que cela... Marianne

Réponse de l'auteur

Je viens de lire un récit tout en douleur, un thème abominable. J'y ai trouvé une vision noire mais structurée de la mort. Malheureusement, je suis un inconditionnel du "fautes au mini" et là, ma déviance m'a fait stopper plusieurs fois. Le récit démarre bien au présent mais après il passe à l'imparfait. Je pense que si tout était au présent, cela donnerait encore plus de force au texte.