Pour ces nouvelles qui ne sont pas policières, Pierre-Alain Gasse excelle dans ce style feutré qui lui est propre. Cette écriture retenue se met au service de la nouvelle.
Probablement avais-je déjà lu une partie de ses nouvelles lorsqu'elles étaient passées en pré-lecture car je me rappelais nombre d'entre elles. "Lazlo" me semble quant à lui faire déjà partie d'un autre recueil de PAG.
Emotion, tendresse, humour, sens du petit détail qui fait mouche, autant de qualités qu'il faut reconnaître à Pierre-Alain Gasse. Elles s'étalent à leur aise dans ce lot de douze nouvelles où se croisent un petit-fils de deux ans amoureux du chemin de fer, un gr...
Ces « Portraits » sont croqués avec le talent auquel l’auteur nous a habitués. Chacun a sa particularité et je peux dire que je les ai tous aimés.
« Vous ai-je dit… ? » est un portrait remarquable, émouvant. Quand les souvenirs s’en mêlent et s’emmêlent, quand ils fuient et que, de guère las à fouiller, quelques larmes de désespoir, de fatalité, coulent, sans raison pour les autres… c’est, hélas, le lutte éternelle de la vie contre le déclin.
« Au bar de l’arrivée » est une nouvelle dont l’éc...
Drôlerie, finesse, sensibilité... Il en faut du talent pour, parfois avec trois fois rien, quelques instantanés pris sur le vif, réussir à tisser des nouvelles comme celles-ci. J'ai vraiment beaucoup apprécié.
C'est indiscutablement très bien écrit sans la moindre fausse note. Il y a de la sensibilité, de l'humour de jolis croquis mais également beaucoup de nostalgie. On a l'impression d'entrer dans l'univers voire même la "famille" (au sens large) de l'auteur et on n'a pas forcément le même intérêt que lui pour le sujet ! Tous les récits sont tirés vers le passé et cela donne l'impression de feuilleter un album de photos sepia déconnecté de nos vies d'aujourd'hui. Bref félicitations pour la qualité ...
On sent bien que l'auteur prend du plaisir à écrire et à coucher sur le papier ses états d'âme avec son petit fils ou chez le coiffeur, bien que le style soit agréable, les deux premières histoires ne nous font pas rêver. C'est ce qui fait la différence entre un documentaire et un bon film.
Didier Mérilhou